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13 septembre 2010 1 13 /09 /septembre /2010 08:25

Jean-d-Ormesson---Presque-rien-sur-presque-tout.jpgJean d’Ormesson, Jean d’O, Jean Bruno Wladimir François-de-Paule Le Fèvre d'Ormesson, le dernier peut-être des géants de la littérature, des Ecrivains majuscules.

 

Un regard bleu pétillant, une élégance de mise comme d’esprit (flirtant parfois avec le dandysme), l’érudition bienveillante d’un homme qui a fait ses humanités, vous comprendrez aisément que je me targue de l’admirer.

 

Je conçois cependant que Jean d’Ormesson puisse énerver, par son style d’une fluidité et d’une richesse qui n’est plus à la mode, par ses amitiés de droite que les pisse-vinaigre pourraient opposer à son talent,  par cette facilité de noircir les pages d’une culture à la portée de tous, par aussi, parfois, un côté brillant élève propre à écoeurer ceux que la médiocrité rassure.

 

Que dire sur le titre « Presque rien sur presque tout » sinon qu’il résume presque bien le contenu du livre tout en accrochant l’œil du lecteur potentiel déambulant dans les rayons d’une librairie en titillant sa curiosité.

 

L’auteur, d’une ambition inconsidérée, s’attaque à la description de ce tout, cet univers dans lequel nous vivons et auquel il se pourrait que nous donnions sens, tout en en étant la finalité. Le tout a été créé par l’être (quoi que recouvre ce vocable) et cette création marque le début de l’espace et du temps. Le tout avec ses quatre éléments (l’air, le feu, la terre et la matière) est le creuset dans lequel l’homme apparaît et se développe. L’homme qui pense, rit, croit, chante, imagine attend et espère.

 

Dans ses réflexions, Jean d’Ormesson se souvient certainement de son agrégation de philosophie, mais la profondeur de la pensée cède à une agréable et intelligente promenade dans des jardins érudits dans lesquels l’humour n’est point absent. Il me semble qu’on partage davantage le chemin emprunté par l’auteur qu’on ne subit ses escarpements et ses pierres traites au pied peu assuré.

 

Après « l’histoire du Juif errant » dont je conserve un souvenir ému, ce roman de nos origines, ce roman du tout et de l’homme m’a enthousiasmé.

 

Cliquer ici pour consulter les autres livres / auteurs de ce blog.

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11 septembre 2010 6 11 /09 /septembre /2010 08:30

J'ai ré-écrit ce désir. Vous pouvez le consulter en cliquant sur le lien suivant Désir n°7: Plonger l'index dans la pâte à gâteau

 

Voir l'origine des désirs théicoles sur Désirs Théicoles : Poésie et loufoquerie autour d’une tasse de thé

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7 septembre 2010 2 07 /09 /septembre /2010 08:07

J'inaugure aujourd'hui une nouvelle rubrique à l'intérieur de la catégorie des charades et énigmes.

 

Je vous laisse découvrir ce premier rébus.

 

Rebus_1.JPG

 

Vous pouvez poster vos propositions de réponses dans les commentaires. Pour ceux qui cherchent, attention, les commentaires peuvent contenir la réponse!
  

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6 septembre 2010 1 06 /09 /septembre /2010 08:16

Patrick-Chamoiseau---Les-neuf-consciences-du-Malfini.jpgUn rapace vient se poser dans le jardin de Patrick Chamoiseau et il lui raconte une partie de sa vie.

 

Il vivait en Martinique, dans un lieu boisé, riche, pas très éloigné d’une maison d’humains qu’il nomme pas très originalement les Nocifs. Sa vie s’écoulait paisiblement jusqu’à sa rencontre avec Foufou, un colibri. Le rapace ne comprend pas comment un si petit être peut voler avec tant de vivacité, tant de fougue et même en arrière. Il va se mettre à l’observer de façon quasi obsessionnelle sans que le petit oiseau ne manifeste la moindre gène ni le moindre intérêt.

 

Foufou possède les caractéristiques d’un colibri quelconque mais il apparaît aussi doué d’une curiosité sans pareille, d’une autonomie exceptionnelle. Rejeté par son clan, il élit domicile dans un endroit déserté de ce lieu enchanteur. Il parvient à lui redonner vie en transportant des graines et le pollen de fleur en fleur.

 

Parfois il s’éloigne et reste de plus en lus longtemps en dehors de son territoire. Le rapace le suit, découvrant de nouveaux lieux, volant au dessus des nuages, peinant à accompagner le colibri.

 

L’intention du roman est louable, l’idée séduit par son originalité. Son traitement m’a, en revanche, laissé sans enthousiasme. Assez vite, je me suis lassé et pour tout dire ennuyé de ses histoires d’oiseaux. Quant à chercher les messages que ces volatiles pourraient vouloir nous faire passer (promouvoir la curiosité, vivre en dehors du clan, apprendre à se connaître en découvrant les autres espèces, etc.) je n’en ai pas la force.

 

Ce roman est une belle idée mais qui m’a bougrement ennuyé.

 

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29 août 2010 7 29 /08 /août /2010 10:06

Je me disais hier soir, en entendant la narration journalistique de la visite de Roselyne Bachelot aux Antilles, que tant qu'à combattre la dengue, il valait mieux s'appuyer sur une spécialiste.

 

Les Antillais peuvent dormir tranquilles; dingue non?

 

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27 août 2010 5 27 /08 /août /2010 08:09

Le dictionnaire Gaga est désormais disponible pour la lettre M : de Mani à Mâtru, voici quelques nouveaux mots du langage stéphanois.


La langue est vivante. Ce dictionnaire est le fruit de ma mémoire. Vos commentaires et vos propositions d'autres mots sont les bienvenus.

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26 août 2010 4 26 /08 /août /2010 08:21

musso-guillaume-parce-que-je-t-aime.jpgAvant de commencer ce livre, mes préjugés contre la qualité des ouvrages de Guillaume Musso sonnaient le tocsin et m’enjoignaient de ne pas m’aventurer sur les chemins mièvres dont il me paraissait coutumier. Vous connaissez mon goût du risque, mes envies de découvertes, l’intrépidité de mon esprit ; sans tenir compte de l’avertissement, je me mis à lire.

 

Layla, petite fille de cinq ans, se perd dans un centre commercial d’Orange County, près de Los Angeles. Ses parents finissent par divorcer, son père ne parvient pas à surmonter ce drame. Cinq années plus tard, Layla est retrouvée à l’exact endroit de sa disparition ; elle ne parle pas, n’explique rien de ces années. Qu’a-t-elle fait, avec qui était-elle ? Mystère, grand mystère !

 

Fidèle au respect que je dois aux lecteurs je ne révèlerait pas la fin. Je ne peux cependant passer sous silence le style vraiment pauvre de Guillaume Musso, tel un plus petit dénominateur commun du lectorat actuel ; un vocabulaire recherché, des phrases tournées avec élégance, une profondeur des personnages doivent manifestement rebuter le cœur de cible de l’auteur.

 

Il y a une bonne idée dans le livre, vous n’aurez aucun mal à la trouver, mais quel dommage que le scénario soit invraisemblable et les ficelles grossières.

 

Je me suis parfois dit que je lisais un roman de Marc Levy ; ces deux auteurs ont du faire ensemble l’analyse du marché et fournissent le même type d’ouvrage. Après tout ce sont les lecteurs qui font le succès des auteurs ; si ces deux là vendent (beaucoup) c’est qu’ils apportent du plaisir à un important lectorat. Il n’y a rien de méprisable si ce lectorat a eu l’occasion de découvrir d’autres romanciers et qu’il a volontairement choisi Musso ; sinon il est urgent de lui donner le choix.

 

Puis-je néanmoins vous suggérer de passer votre chemin ?

 

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21 août 2010 6 21 /08 /août /2010 08:36

J'ai ré-écrit ce désir. Je vous invite à le consulter à Désir n°6: Décorcer le cannelier

 

Voir l'origine des désirs théicoles sur Désirs Théicoles : Poésie et loufoquerie autour d’une tasse de thé

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19 août 2010 4 19 /08 /août /2010 08:31

Tournee-mathieu-almaric.jpgRéalisé par Mathieu Amalric en 2010, avec Miranda Colclasure, Suzanne Ramsey, Linda Maracini, etc.

 

Joachim Zand, ex producteur vedette de télé, honni par le milieu, s’est expatrié aux Etats-Unis ; il en revient avec un numéro de strip-tease dans lequel officient des talents aussi rares que Mimi Le Meaux, Kitten on the Keys, Dirty Martini, etc. Il espère reconquérir la France et Paris.

 

Je n’ai pas du tout apprécié ce film, pourtant encensé par la critique et plébiscité par les spectateurs. J’en comprends intellectuellement les raisons : les références, la mise en scène, la psychologie, la difficulté d’être homme, d’être père, la générosité, l’autoportrait d’Amalric et j’en passe.

 

Si je me restreins au plaisir pris pendant la projection ou aux questionnements qu’elle a fait naître en moi, je suis proche du zéro absolu, non pas Celcius, Kelvin ! Je me suis ennuyé avec ces numéros vieillots, jamais réellement filmés qui dégagent non la joie de vivre clamée par les aficionados mais la tristesse de spectateurs de Province (celle que caricature nos élites) venus s’encanailler avec des chevaux de réforme (si l’on veut bien me pardonner cette chevaline comparaison).

 

Les actrices tiennent leur place, rien à dire ; elles parviennent même à rendre leurs personnages sympathiques, mais diantre que l’histoire se complait dans un je-ne-sais-quoi de pédantisme cinématographique.

 

3 personnes m’accompagnaient à la projection ; aucune n’a aimé ce film. Je me sens moins seul.

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16 août 2010 1 16 /08 /août /2010 08:20

Tamara-drewe-stephen-frears.jpgRéalisé par Stephen Frears en 2010, avec Gemma Arterton, Roger Allam, Bill Camp, etc.

 

Tamara Drewe revient s’installer dans son village natal. La chirurgie esthétique a eu raison d’un nez disgracieux. Tamara attire les hommes qui passent à sa portée ; aucun ne l’ignore. Les passions s’enchaînent, l’adultère n’est point absent et les mensonges ravagent la vie paisible des habitants. Tamara va tomber amoureuse de Ben, le batteur vedette d’un groupe à la mode. Que se passera-t-il avec le jardinier et homme à tout faire, amour de jeunesse de Tamara ?

 

Le cercle d’écrivains ratés, en mal d’inspiration, est assez bien dépeint.  Ils se ressourcent dans la ferme tenue par un auteur de polar qui doit tellement à sa femme, inspiratrice, correctrice, comptable et secrétaire. Ils en prennent pour leur grade, engoncés dans leur suffisance, dans leurs états d’âme, dans leur souffrance de ne pas être publiés, dans leur jalousie. Ils donnent le contrepoint à la pétulance de l’héroïne, à son activisme et à son glamour.

 

Mais les deux personnages les plus savoureux sont Jody et Casey, deux adolescentes désoeuvrées fan de Ben et dont les stratagèmes conduiront à un enchaînement de catastrophes.

 

Comment se fait-il donc que je n’aie pas accroché, qu’à côté de moi les spectateurs semblaient beaucoup s’amuser tandis que je regardai l’heure ?

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