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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 07:26

En-solitaire---Christophe-Offenstein.jpgRéalisé par Christophe Offenstein en 2013 avec François Cluzet, Samy Seghir, Virginie Efira, etc.

 

Yann Kermadec prend le départ du Vendée Globe sur le bateau de Franck Deville, suite à un accident de ce dernier. Il laisse aussi Marie, sa compagne et sœur de Franck, s’occuper de sa fille Léa ; Léa ne voit pas d’un bon œil Marie s’imposer dans sa maison et dans sa vie.

 

Lorsque Yann, en pleine mer, découvre un jeune homme monté clandestinement à bord, alors qu’il mouillait près d’une île pour réparer une avarie, la colère le submerge ; il risque la disqualification de cette course en solitaire.

 

On passe un moment agréable avec le bougon Kermadec, on essuie les grains, on tangue sur le pont glissant, on choque, on borde, on fait sécher le T-shirt au vent du large, bref on se croirait presque à bord de ces navires parcourant les mers, affrontant les vagues et les creux. C’est d’ailleurs la principale force de ce film que d’avoir été tourné sur un vrai bateau dans une mer tout ce qu’il y a de plus mouillée, avec un vent qui doit plus à Eole qu’à la fée électricité. 

 

Le réalisateur aurait sans doute pu davantage insister sur les conditions de vie à bord, notamment quand le froid glace les mains et transforme le marin en lutteur ; il aurait pu également davantage montrer l’importance qu’a pris la cellule de support à terre (analyse météo, calcul de la meilleure trajectoire).

 

Une faiblesse du film réside sans doute dans la petite mièvrerie entre Léa et Marie, totalement inutile. Mais avant tout, l’omniprésence de la publicité devient pénible. Bien sûr dans les courses, les bateaux sont nommés à longueur de commentaires du nom du sponsor principal : mais là, Tribord, Apple et surtout DCNS ! Je ne connaissais pas ce groupe que je pensais avoir été inventé pour l’occasion. Mais non, il s’agit d’une entreprise française ‘Un leader mondial du naval de défense. Un innovateur dans l’énergie’ comme dit son site internet. Présent de façon quasi permanente à l’écran DCNS s’est offert 90’ de publicité, à se demander si le réalisateur a cherché un sponsor ou si l’entreprise navale a cherché un réalisateur.

 

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