Dans le salon dépouillé de mon patron, assis sur mes talons, je contemple le sabre posé devant moi. Légué par mon grand-père, qui régna sur ce quartier avec un paternalisme qui n’excluait pas une implacable sévérité, il ne brille plus aujourd’hui de ce sang rouge vif qui le baigna si souvent.
Après tant d’années à orner un mur, il revivra ce soir.