Réalisé par Guy Ritchie en 2012, avec Robert Downey Jr., Jude Law, Noomi Rapace, etc.
Quel peut être le rapport entre des attentats à Strasbourg et à vienne, la mort d’un trafiquant d’opium, la ruine d’un magnat indien du coton ? Aucun pour le commun des mortels, mais Sherlock Holmes perçoit, derrière l’apparent hasard, la trame d’une entreprise concertée.
Le professeur Moriarty veut s’emparer de l’industrie de l’armement et de celle des soins et, pour s’assurer de la rentabilité de l’investissement, déclencher une guerre dont il sera le principal bénéficiaire. Heureusement, le détective de Baker Street et le docteur Watson vont tenter de l’en empêcher.
Le film croule sous la débauche d’effets spéciaux fort bien réalisés mais aurait certainement mérité un scénario davantage fouillé et plus clair : on peine longtemps à saisir le fil narratif. L’humour sympathique ravit en VO et les 2 heures de projection n’engendrent aucun ennui. Ne ratez pas la dernière scène, vous en serez confondus !
Au-delà du spectacle ce film donne-t-il à réfléchir ? Pas sûr. Pourtant, une réflexion de Moriarty résume bien le siècle : il n’y a pas besoin de manipuler les peuples pour déclencher une guerre, la pulsion de mort et de destruction en chacun d’entre nous suffit pour engendrer les conflits.