Qui dit rentrée littéraire 2011 dit aussi le roman annuelle de l’écrivaine au chapeau noir. Il ne déroge pas à l’habitude : petit roman de 140 pages imprimées en gros caractères, lu en une soirée.
Joe Whip quitte le foyer familial à quatorze ans et s’installe à Reno dans le Nevada. Joe aime la magie et se révèle doué pour la prestidigitation. Après avoir vivoté de quelques engagements locaux, il va demander à Norman Terence, un magicien célèbre, de devenir son professeur. Contre toute attente Norman accepte et l’accueille, avec sa femme Christina, dans sa maison.
Christina est danseuse de feu et participe au rassemblement annuel Burning Man, dans le désert Black Rock du Nevada ; une ville temporaire se crée puis se détruit une semaine plus tard ; les animations culturello – new age culminent avec la mise à feu d’un gigantesque bonhomme.
Quand Joe sera autorisé à y accompagner son professeur et sa femme, il aura franchi une étape de son initiation.
Un roman qui explore les relations ambiguës dans un ménage à trois, la prestidigitation des sentiments, les sentiments de filiation. Un roman correctement écrit et construit mais une fois encore il m’a laissé avec l’impression qu’Amélie Nothomb n’avait vraiment pas forcé son talent et qu’elle prive ses lecteurs d’un plus grand plaisir de lecture qu’elle pourrait aisément leur procurer. Je sais qu’il est difficile de faire court ; cependant un peu plus de richesse et de complexité ne nuirait pas.
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