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12 septembre 2011 1 12 /09 /septembre /2011 08:11

Virginie-Despentes---Apocalypse-bebe.jpgValentine, adolescente mal dans sa peau et en rébellion sème Lucie, la détective sans grand rayonnement que sa grand-mère lui a collé aux basques. Après une bonne engueulade et la perspective d’une prime de 5000 euros + frais, Lucie contacte la Hyène, une privée à l’image sulfureuse mais à la réputation d’efficacité.

 

Ainsi débute ce roman foisonnant qui nous entraîne entre Paris et Barcelone, à la rencontre de ceux qui ont côtoyé Valentine : ses familles, ses amis, ses ‘amours’. Portrait souvent cynique d’une certaine société, des sans-grades laissés pour compte, du milieu lesbien dont la Hyène incarne jusqu’à la caricature la frange vorace et gourmande, des relations parents - enfants.

 

Les personnages défilent, se heurtent sans forcément se rencontrer ; une histoire émerge au cours des jours ; des zones d’ombres s’éclairent, d’autres s’obscurcissent un peu plus, laissant à l’imagination du lecteur une part du travail.

 

Le style vif, parfois à l’emporte pièces, charrie une verve énergique et sans afféteries ; la vulgarité (le langage direct et parlé affirmeront simplement certains) affleure souvent, renforçant le sentiment d’une plongée au plus près de l a vie de l’ado et des détectives. Quelques phrases fabuleuses se relisent et se dégustent, me donnant envie de les avoir écrites ! Je vous conseille celles sur la blogosphère descendue en flèche !

 

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5 septembre 2011 1 05 /09 /septembre /2011 08:16

korman-cloe-les-hommes-couleurs.jpgGeorge et Florence Bernache, couple Franco-Américain, pilotent le chantier de construction d’un métro à Mexico pour la société américaine Pullman ; le projet avorte pour des raisons liées à des trouvailles archéologiques et la découverte de pétrole. Le chantier est alors transporté bizarrement à Minas Blancas, près de la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis, pour que Pullman demeure dans un jeu ambigu mêlant politique et stratégie industrielle.

 

Le chantier n’avance pas et les Bernache y engloutissent des sommes colossales et étrangement, la maison mère semble oublier le projet en plein désert. D’étranges travailleurs parlent de couleurs, de figurines antiques, de cultes archaïques, de dieux aztèques et d’une possibilité que les travaux progressent. Les époux y consentent plus ou moins contre leur gré et, il devient bientôt évident que les hommes utilisent le projet pour creuser un tunnel permettant une immigration aisée aux USA.

De nos jours, Joshua Hopper enquête sur ce chantier faramineux et, grâce à Gris Bandejo, témoin de l’époque, reconstituera le parcours des Bernache.

 

Le roman foisonne de navigation entre le passé et le présent et baigne dans la lumière ocre de la terre sacrée des aztèques et celle plus crûe des réalités plus terre-à-terre. L’atmosphère poisseuse et lourde des boyaux de mines qui s’enfonce dans le sous-sol convient bien à cette évocation des migrations et aux sacrifices que font ceux qui partent.

 

Pourtant, malgré les critiques enthousiastes que j’ai entendues ou lues (après ma lecture du livre) j’ai parfois feuilleté les pages qui restaient avant la fin en me disant ‘encore tout ça’. Je n’ai pas été rebuté mais quelque chose dans la narration m’a gêné : peut-être une hésitation dans la conduction de l’intrigue et un côté flou. Ce que les exégètes mettent au crédit d’une subtile et complexe construction, m’a ennuyé.

 

Ce roman a obtenu le prix du Livre Inter 2010. 
 

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18 août 2011 4 18 /08 /août /2011 15:02

Edmond-Hamilton---Les-rois-des-etoiles.jpgLorsque John Gordon entend la voix du fils de l’Empereur Galactique lui proposer d’échanger leurs esprits pour 6 semaines, il accepte volontiers. Le voici projeté en 202 115 (deux mille siècles dans le futur) dans le corps du prince Zarth Arn alors que ce dernier poursuit l’étude du passé de la civilisation humaine dans celui d’un modeste comptable new-yorkais.

 

Mais le prince n’avait pas prévu la guerre que menace de livrer la Nébuleuse Noire aux forces de l’Empire. John Gordon, que tous prennent pour le Prince, va devoir sauver la paix de la galaxie. Il peut compter sur Lianna, souveraine du royaume de Formalhaut, à laquelle il doit s’unir pour consolider les alliances politiques.

 

Lorsque l’Empereur Arn Abbas meurt assassiné et que tout désigne John Gordon alias le Prince Zarth Arn comme coupable, sa mission s’annonce vraiment difficile.

 

Voilà donc de la science fiction d’antan - le roman est publié en 1947 ! L’auteur situe son action dans 200 000 ans ; l’homme a depuis longtemps conquis de nouvelles planète et vit en paix avec les civilisations aborigènes. Pourtant, rien que de très classique ne se passe : des complots, des histoires d’amour, des trahisons, des alliances, l’affrontement du bien et du mal. Bien sûr, la guerre a lieu à l’échelle d’une galaxie, les vaisseaux se déplacent bien plus vite que la lumière, des armes redoutables ont été créées, l’architecture et la nourriture ont évolué, mais l’homme semble avoir finalement peu si peu changé.

 

Malgré les 200 000 années écoulées l’humble new-yorkais comprend sans grande peine le monde du futur et c’est la principale limite de ce roman, par ailleurs aisé et agréable à lire : Au-delà de quelques joujoux technologiques, rien de neuf sous les soleils ! Pourtant à l’aune des évolutions de notre espèce en seulement 10 000 ans, on pouvait espérer que l’auteur dépeigne une civilisation complètement  nouvelle ; il n’a que projeté la nôtre dans le temps.

 

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5 août 2011 5 05 /08 /août /2011 08:10

thomas-chantal-la-vie-reelle-des-petites-filles.jpgLa vie réelle des petites filles est un recueil de nouvelles, style littéraire dont je suis gourmand. Le thème, en pleine cohérence avec le titre, décrit le monde de l’enfance et singulièrement celui des petites filles. La méchanceté, la naïveté, la rébellion et bien d’autres sentiments s’expriment. Les textes des nouvelles est parfois très bref (une à deux pages) parfois plus conséquent, mais à chaque fois l’univers est bien campé et l’on en retient quelque chose (une morale sous-jacente, un souvenir réveillé, une colère ou une pitié rentrée).

 

Pas un grand livre, mais pas un mauvais livre non plus ; mais pas un grand livre, d’ailleurs je ne sais pas trop quoi en dire.
 

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2 août 2011 2 02 /08 /août /2011 08:06

Philippe-Claudel---L-Enquete.jpgL’Enquêteur n’aurait imaginer plus difficile démarrage : arrivée dans une ville de province pour investiguer sur une vague de suicides dans l’Entreprise, personne ne l’attend à la gare. Trempé par une pluie glaciale, il se réfugie dans un bar, vide, dont l’employé lui bat froid. Il erre dans des rues étrangement désertes ; le seul humain rencontré lui renverse sa valise qui déverse son contenu sur le sol détrempé. Il finit par être accueilli par la Géante dans l’hôtel de l’Espérance. Sa chambre, n° 93, est ridiculement vaste mais meublée on ne peut plus chichement ; la salle de bain, au contraire, laisse à peine passer son corps (et encore, de biais).

 

Rien ne s’arrange le lendemain. Une foule de Touristes bâfrent tandis qu’il doit petit déjeuner de deux biscottes rances et de café amer. Le Policier agit tout aussi étrangement et il s’étonne de cette foule compacte qui en un flux interrompu et univoque finit par l’emporter. Avec surprise, sans changer de trottoir, il se retrouve de l’autre côté de la rue face à l’entrée de l’entreprise. Il ne possède pas l’Autorisation Exceptionnelle mais le Guide lui permet d’entrer.

 

Au bout de quelques pages, les souvenirs de Kafka (le château, le procès) s’imposent. L’Enquêteur évolue dans un monde dont il ne comprend pas les règles que les autres cependant semblent suivre sans se questionner.  Au fil des pages, son étonnement cède devant l’acceptation et les événements les plus extraordinaires s’inscrivent dans la norme nouvelle.

 

On peut voir dans ce roman une réflexion sur une société qui édicte des monceaux de règles que plus aucun citoyen ne maîtrise dans leur intégralité ; sur un environnement normalisé qui force à l’assimilation bien plus encore qu’il ne rejette les particularités. On peut aussi y voir une pensée sur le roman dont les personnages évoluent dans l’univers de l’auteur et, s’ils semblent avoir une vie propre, dépendent entièrement de leur créateur.

 

N’est cependant pas Kafka qui veut et, s’il a inspiré Philippe Claudel, l’écrivain pragois n’a pas trouvé son successeur. Cette précision apportée, j’ai quand même beaucoup aimé ce roman et vous le conseille.

 

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25 juillet 2011 1 25 /07 /juillet /2011 08:04

Ray-Bradbury-----mais-a-part-ca-tout-va-bien-Quicker-th.jpgJ’apprécie tout particulièrement les nouvelles ; les fidèles de ce blog le savent bien. Alors, imaginez, un recueil de nouvelles de Ray Bradbury, le célèbre auteur de science fiction, celui de Farenheit 451, celui des Chroniques martiennes !

 

La quatrième de couverture informe qu’il a écrit ces nouvelles parvenu quasiment au terme de sa vie ; je saisis l’ouvrage et attend patiemment que la nuit tombe, que la liseuse troue l’obscurité de la chambre et pare les murs d’une douce luminosité bleutée. Comment cet auteur formidable va-t-il se projeter dans notre futur ? Quelles géniales anticipations vont-elles germer dans son cerveau fécond (l’emphase n’exclut pas la banalité, je sais) ?

 

La déception côtoie l’abysse, aussi profonde que l’attente fût élevée. Pas de science-fiction dans ces récits, un peu de fantastique certes, la revisite de quelques thèmes classiques mais la banalité triomphe. Bien sûr, je pourrais retenir l’électrocution où une saltimbanque reçoit des décharges électriques sui finiront par la consumer ou la route dans laquelle une famille retrouve une vieille route abandonnée et roule entre peur, nostalgie et envie. Ma favorite est l’échelle de Sakharov / Richter, prétexte à l’auteur pour se demander pourquoi les grandes villes ont été volontairement construites sur des lignes de failles sismiques.

 

Mais dans l’ensemble, bof, bof.

 

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15 juillet 2011 5 15 /07 /juillet /2011 08:16

Le Musée des valeurs sentimentales - Gaëlle ObieglyLes livres existent par leur rencontre avec chaque lecteur. Ce roman qui a bénéficié de bons articles de critiques professionnels, m’est resté entre les mains comme un repas trop lourd peut rester sur l’estomac.

 

A vrai dire, ce n’est pas à proprement parler de lourdeur qu’il s’agit ; plutôt d’un mélange d’exercice de style et de narration en étoilée dont l’intérêt m’échappe.

 

Pierre Weiss, un artiste, disparaît d’une réception donnée dans un château nommé le Luxe. Dans le parc du château se situe le musée des valeurs sentimentales, autour duquel s’inscrit une part du récit. Bientôt c’est aussi le cas de sa monumentale sculpture, Bild und Porzellan II, portée depuis son lieu de création par douze hommes, presque tous polonais. La réception perd alors de sa rationalité et les invités deviennent des personnages, racontant leur vie par bribes, empruntant des identités multiples, tissant une histoire dont les fils se nouent et se dénouent pour finalement dévoiler quelques images. La compagne de l'artiste, qui est appelée 'la wielle personne', oui avec un w, est le centre de l'étoile narrative à partir de laquelle se déploit les ramifications d'un récit fantasque.

 

Six pages m’ont été nécessaires pour identifier la particularité stylistique du roman. Le dernier mot de chaque paragraphe devient le premier ou deuxième mot du paragraphe suivant. Parfois ce petit jeu se déroule entre les phrases d’un même paragraphe. Rapidement énervant d’autant que si on peut imaginer l’effet « marabout, bout d’ficelle » symbolisant une construction de l’histoire de proche en proche, on peine à justifier son systématisme.

 

La narration est tout sauf linéaire. L’imaginaire semble prendre le pouvoir. Il faut sans doute s’y laisser emmener. Je n’y suis pas parvenu.

 

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27 juin 2011 1 27 /06 /juin /2011 08:04

Sepulveda-Luis---le-vieux-qui-lisait-des-romans-d-amour.jpgQui est ce vieux qui lisait des romans d’amour ? José Antonio Bolivar Proano. Il vit au cœur de l’Amazonie dans un petit village, El Idilio. Il mène la vie d’un retraité mais, chose étrange au cœur de la jungle, il dévore des romans d’amour apportés par son ami dentiste.

 

Le roman débute par la découverte du cadavre d’un chercheur d’or ; le maire suivi de la plupart de ses administrés accuse la tribu des Shuars, des indiens qui vivent encore en harmonie avec la nature. Le vieux, Antonio, qui a vécu parmi les Shuars, reconnaît les traces de l’attaque d’un ocelot et convainc le maire de se lancer à sa poursuite.  Le vieux terminera seul la traque dans un face-à-face émouvant.

 

Ce court roman présente trois niveaux de lecture. D’abord, bien sûr, une histoire finalement assez simple. Un hymne à la nature ensuite grâce à l’opposition (parfois inutilement manichéenne) entre le peuple de la forêt, les Shuars, respectueux de l’environnement et de toutes les formes de vie, et les colons, que Luis Sepúlveda, dépeint assiégés de passions et de pulsions de destruction. Enfin, le niveau philosophique aborde la place de l’homme dans le cycle de la vie et ses attentes.

 

Je vous conseille ce roman.

 

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21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 08:34

Fabre-Dominique---J-attends-l-extinction-des-feux.jpgJ’apprécie les recueils de nouvelles, car ils exigent la créativité, la structuration, la capacité narrative d’un roman mais en condensé. L’exercice est moins facile qu’on ne le croit et l’écriture d’un pavé de 600 pages diluant une seule histoire, fût-elle à rebondissements, nécessite, me semble-t-il, moins d’habilité que la réussite d’une dizaine de nouvelles.

 

Dominique Fabre nous offre un recueil centré sur l’enfance. Racontées à la première personne, les histoires mettent en scène un (pré-) adolescent englué dans une vie difficile, entre internat et Immeuble à Loyer Modéré (ILM). L’immeuble construit près d’une voie ferrée, à la fois frontière et ouverture vers le monde, abrité une famille décomposée, un père absent hantant les pensées de l’ado. Une mère ramène parfois des hommes à l’appartement, pour des aventures sans suite, et l’on perçoit bien que ses amants d’un soir cèdent au découragement face au terne cadre de vie. Le cercle vicieux et glouton ne laisse pas s'échapper ses proies.

 

Il se dégage de ce recueil une tristesse lourde et implacable, le sentiment que tout est joué et que la quête est vaine.

 

Je ne me suis pas régalé de ces nouvelles, mais je les ai lues sans déplaisir.

 

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13 juin 2011 1 13 /06 /juin /2011 11:42

Emmanuel-Todd-Youssef-Courbage--Le-rendez-vous-des-civilisa.gifLe monde musulman serait-il par essence réfractaire à la démocratie, à la liberté, à l’égalité hommes / femmes ? Les foyers de résistance à l’organisation sociétale popularisée par l’occident, aujourd’hui situés principalement en pays musulman démontrent-ils le caractère fondamentalement et immuablement archaïque et bloqué de cette religion ?

 

C’est ce que voudrait nous faire croire nombre de personnes influentes qui y trouve une réponse facile à un extrémisme islamique dont nos pays ont d’autant plus peur qu’ils ne parviennent pas à l’expliquer. L’exploitation à des fins politiques de cette pensée permet tous les amalgames et toutes les simplifications.

 

Emmanuel Todd et Youssef Courbage s’opposent à ces poncifs infondés et formulent l’hypothèse de la convergence du monde musulman vers un point de rendez-vous commun à toutes les civilisations. Ils analysent en profondeur l’évolution démographique des pays ainsi que celle des taux d’alphabétisation des hommes et des femmes. Ils constatent que la fécondité des pays musulmans diminue rapidement (de 6,8 enfants par femme en 1975 à 3,7 en 2005) et que les taux d’alphabétisation augmentent inversement. 

 

Ce n’est pas l’amélioration de l’économie, affirment les auteurs, qui conduit à une diminution de la fécondité mais l’alphabétisation des femmes qui induit cette diminution, laquelle conduit à une amélioration de l’économie.

Des différences existent et trouvent leurs origines dans la culture des peuples plus que dans la religion elle-même. Quant au rôle des femmes, même si le modèle dominant est patriarcal et patrilinéaire, on trouve des populations musulmanes, notamment en Asie, pratiquant le matriarcat et accueillant les jeunes mariés chez les parents de l’épouse.

 

Naturellement lorsque le modèle pluri centenaire s’effondre, les tensions s’exacerbent et les convulsions secouent les pays. C’est ce qui se passe aujourd’hui. Les auteurs rappellent avec pertinence les secousses qui ébranlèrent le monde occidental lorsque les mêmes conditions furent réunies (démographie et alphabétisation).

 

Cet essai offre donc une vision progressiste et face au ‘choc des civilisations’, prédit avec force par nombre de personnes après les attentats du 11 septembre 2001,  les auteurs théorisent le rendez-vous des civilisations.

 

Parce qu’Emmanuel Todd écrit dans ce livre publié en 2009, que la Tunisie est mûre pour cette secousse, les médias lui reconnaissent l'anticipation des révolutions Arabes. Alors écoutons aussi ces 2 autres lignes fortes :
1- l’Iran est très proche des pays européens qui devraient davantage l’accompagner plutôt que l’affronter
2- Le Pakistan cumule l’ensemble des éléments conduisant à des convulsions majeures

 

Un livre pour prendre du recul.

 

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