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27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 08:26

Amelie-Nothomb---Voyage-d-hiver.JPGGrâce à sa bibliographie souvent originale bien que de qualité littéraire fort variable, je suis attentif aux livres d’Amélie Nothomb. Parfois enchanté, souvent déçu, je lis sa publication souvent avec une bonne année de retard, après que le soufflé de la rentrée est retombé.

 

Voyage d’hiver a certainement du faire les beaux rayonnages de la rentrée 2009 et Amélie a probablement donné maintes interviews. Méritait-elle cette exposition médiatique ? Qu’on en juge.

 

Zoïle (ses parents attendaient une fille qu’ils voulaient prénommer Zoé), veut faire sauter un avion. Pourquoi donc ? Remontons le cours du temps. Le roman débute lorsqu’il se rend chez une romancière qui vient d’emménager pour lui proposer des solutions énergétiques. Deux femmes (Aliénor et Astrolabe) habitent un petit appartement glacial ; une magnifique malgré les couches de vêtements chauds et une attardée mentale. Evidemment, la romancière n’est pas celle que l’on croit ; Zoïle parviendra-t-il à faire céder son amoureuse ? Un bon trip dû à des champignons hallucinogènes aidera-t-il le héros ? Quel est donc ce symbolisme du A qui poursuit Zoïle ?

 

Il y a du bon dans ce roman et c’est ce qui fait la force d’Amélie Nothomb : De jolis noms, un sens prononcé des dialogues, de l’humour, une originalité du thème. Il y a du moins bon : tout le reste.

 

Ce livre est sans aucun doute celui que je préfère le moins (ou que je déteste le plus ?). Pour reprendre une idée d’un blogueur qui la tenait semble-t-il du Nouvel Observateur, je ne saurais trop conseiller à Amélie Nothomb qui affirme posséder un stock de romans, de ne publier que les meilleurs.

 

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21 septembre 2010 2 21 /09 /septembre /2010 08:11

Arnaldur-Indridason---Hiver-arctique.jpgArnaldur Indridason, auteur islandais, commence à conquérir sa petite renommée en France. Découvert lors de la préparation du voyage en Islande il y a deux ans, je guette la parution des traductions de ses livres.

 

Il écrit des romans policiers teintés, à chaque fois, d’un problème de société qui affecte l’Islande.

 

Hiver arctique débute par la découverte du corps poignardé d’un petit garçon d’origine thaïlandaise dans la banlieue de Reykjavik. L’équipe du commissaire Erlendur, Sigurdur Oli et Elinborg mène l’enquête sur ce qui semble apparaître très vite comme un crime raciste.

 

Arnaldur Indridason explore la thématique de l’immigration en Islande. Ce petit pays, maintenu longtemps fortement isolé du reste du monde par sa situation géographique, vit désormais avec un afflux d’immigrés de différents continents et en particulier d’Asie. Les quelques centaines de milliers d’Islandais s’interrogent sur la préservation de leur culture et de leur langue face à ces étrangers qui veulent maintenir leurs propres traditions et ne souhaitent pas tous s’intégrer.

 

Ce roman résonne étrangement dans le débat sur l’identité nationale qui agite la France. Etre islandais est-ce simplement habité sur l’île ou est-ce partager une culture, une langue, des valeurs ? Les islandais sont-ils un peuple ou un agglomérat de communauté ?

 

L’histoire principale d’Hiver arctique s’entrecroise aussi avec la disparition d’une femme qui venait d’apprendre que son mari lui était infidèle depuis longtemps. Elle voit aussi revenir Eva Lind, la fille d’Erlendur, et Valgerdur sa nouvelle compagne.

 

Le roman se lit facilement grâce à ses personnages que l’on perçoit ancrés dans une forte tradition. Le thème qu’il aborde incite aussi à la réflexion. Pourtant se roman vaut surtout pour moi par le fait qu’il soit écrit par un islandais et  qu’il se déroule en Islande. Cela rappelle l’atmosphère des vacances !

 

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13 septembre 2010 1 13 /09 /septembre /2010 08:25

Jean-d-Ormesson---Presque-rien-sur-presque-tout.jpgJean d’Ormesson, Jean d’O, Jean Bruno Wladimir François-de-Paule Le Fèvre d'Ormesson, le dernier peut-être des géants de la littérature, des Ecrivains majuscules.

 

Un regard bleu pétillant, une élégance de mise comme d’esprit (flirtant parfois avec le dandysme), l’érudition bienveillante d’un homme qui a fait ses humanités, vous comprendrez aisément que je me targue de l’admirer.

 

Je conçois cependant que Jean d’Ormesson puisse énerver, par son style d’une fluidité et d’une richesse qui n’est plus à la mode, par ses amitiés de droite que les pisse-vinaigre pourraient opposer à son talent,  par cette facilité de noircir les pages d’une culture à la portée de tous, par aussi, parfois, un côté brillant élève propre à écoeurer ceux que la médiocrité rassure.

 

Que dire sur le titre « Presque rien sur presque tout » sinon qu’il résume presque bien le contenu du livre tout en accrochant l’œil du lecteur potentiel déambulant dans les rayons d’une librairie en titillant sa curiosité.

 

L’auteur, d’une ambition inconsidérée, s’attaque à la description de ce tout, cet univers dans lequel nous vivons et auquel il se pourrait que nous donnions sens, tout en en étant la finalité. Le tout a été créé par l’être (quoi que recouvre ce vocable) et cette création marque le début de l’espace et du temps. Le tout avec ses quatre éléments (l’air, le feu, la terre et la matière) est le creuset dans lequel l’homme apparaît et se développe. L’homme qui pense, rit, croit, chante, imagine attend et espère.

 

Dans ses réflexions, Jean d’Ormesson se souvient certainement de son agrégation de philosophie, mais la profondeur de la pensée cède à une agréable et intelligente promenade dans des jardins érudits dans lesquels l’humour n’est point absent. Il me semble qu’on partage davantage le chemin emprunté par l’auteur qu’on ne subit ses escarpements et ses pierres traites au pied peu assuré.

 

Après « l’histoire du Juif errant » dont je conserve un souvenir ému, ce roman de nos origines, ce roman du tout et de l’homme m’a enthousiasmé.

 

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6 septembre 2010 1 06 /09 /septembre /2010 08:16

Patrick-Chamoiseau---Les-neuf-consciences-du-Malfini.jpgUn rapace vient se poser dans le jardin de Patrick Chamoiseau et il lui raconte une partie de sa vie.

 

Il vivait en Martinique, dans un lieu boisé, riche, pas très éloigné d’une maison d’humains qu’il nomme pas très originalement les Nocifs. Sa vie s’écoulait paisiblement jusqu’à sa rencontre avec Foufou, un colibri. Le rapace ne comprend pas comment un si petit être peut voler avec tant de vivacité, tant de fougue et même en arrière. Il va se mettre à l’observer de façon quasi obsessionnelle sans que le petit oiseau ne manifeste la moindre gène ni le moindre intérêt.

 

Foufou possède les caractéristiques d’un colibri quelconque mais il apparaît aussi doué d’une curiosité sans pareille, d’une autonomie exceptionnelle. Rejeté par son clan, il élit domicile dans un endroit déserté de ce lieu enchanteur. Il parvient à lui redonner vie en transportant des graines et le pollen de fleur en fleur.

 

Parfois il s’éloigne et reste de plus en lus longtemps en dehors de son territoire. Le rapace le suit, découvrant de nouveaux lieux, volant au dessus des nuages, peinant à accompagner le colibri.

 

L’intention du roman est louable, l’idée séduit par son originalité. Son traitement m’a, en revanche, laissé sans enthousiasme. Assez vite, je me suis lassé et pour tout dire ennuyé de ses histoires d’oiseaux. Quant à chercher les messages que ces volatiles pourraient vouloir nous faire passer (promouvoir la curiosité, vivre en dehors du clan, apprendre à se connaître en découvrant les autres espèces, etc.) je n’en ai pas la force.

 

Ce roman est une belle idée mais qui m’a bougrement ennuyé.

 

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26 août 2010 4 26 /08 /août /2010 08:21

musso-guillaume-parce-que-je-t-aime.jpgAvant de commencer ce livre, mes préjugés contre la qualité des ouvrages de Guillaume Musso sonnaient le tocsin et m’enjoignaient de ne pas m’aventurer sur les chemins mièvres dont il me paraissait coutumier. Vous connaissez mon goût du risque, mes envies de découvertes, l’intrépidité de mon esprit ; sans tenir compte de l’avertissement, je me mis à lire.

 

Layla, petite fille de cinq ans, se perd dans un centre commercial d’Orange County, près de Los Angeles. Ses parents finissent par divorcer, son père ne parvient pas à surmonter ce drame. Cinq années plus tard, Layla est retrouvée à l’exact endroit de sa disparition ; elle ne parle pas, n’explique rien de ces années. Qu’a-t-elle fait, avec qui était-elle ? Mystère, grand mystère !

 

Fidèle au respect que je dois aux lecteurs je ne révèlerait pas la fin. Je ne peux cependant passer sous silence le style vraiment pauvre de Guillaume Musso, tel un plus petit dénominateur commun du lectorat actuel ; un vocabulaire recherché, des phrases tournées avec élégance, une profondeur des personnages doivent manifestement rebuter le cœur de cible de l’auteur.

 

Il y a une bonne idée dans le livre, vous n’aurez aucun mal à la trouver, mais quel dommage que le scénario soit invraisemblable et les ficelles grossières.

 

Je me suis parfois dit que je lisais un roman de Marc Levy ; ces deux auteurs ont du faire ensemble l’analyse du marché et fournissent le même type d’ouvrage. Après tout ce sont les lecteurs qui font le succès des auteurs ; si ces deux là vendent (beaucoup) c’est qu’ils apportent du plaisir à un important lectorat. Il n’y a rien de méprisable si ce lectorat a eu l’occasion de découvrir d’autres romanciers et qu’il a volontairement choisi Musso ; sinon il est urgent de lui donner le choix.

 

Puis-je néanmoins vous suggérer de passer votre chemin ?

 

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14 août 2010 6 14 /08 /août /2010 08:21

robin hobb assassin quest la reine solitaireVoici donc le dernier tome des aventures de Fitz, me bâtard  royal de la lignée des Farseers. En compagnie de Kettricken, Fitz, Starling, Kettle et le Fou partent à la recherche de Verity, époux de Kettricken et prétendant légitime au trône des six Duchés.

 

Le temps presse ; Regal amasse ses troupes près des frontières du royaume des montagnes. Les six duchés sont livrés à la barbarie des navires rouges.

 

Cette dernière partie tient ses promesses ; on  y découvre le secret des Elderlings ; on y apprend l’histoire de Kettle.

 

Est-ce que Verity sera retrouvé ? Est-ce que les Elderlings sauveront le royaume des six duchés ? Est-ce que Regal sera chassé de son trône et qui le remplacera ? Je vous laisse le découvrir ;

 

Au moment de fermer définitivement ce livre, j’éprouve le même sentiment qu’à la fin du septième tome d’Harry Potter : un vide, la perte de ce lien qui s’était tissé avec les personnages ; A la fois la plénitude de savoir l’histoire terminée et la tristesse qu’elle le soit déjà.

 

J’ai beaucoup aimé cette série des Farseers avec Assassin’s Apprentice, Royal Assassin et Assassin’s Quest. La richesse et la cohérence du monde décrit range cette épopée aux côtés des plus grandes histoires de la Fantasy.

 

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9 août 2010 1 09 /08 /août /2010 08:45

albert-londres-dans-la-russie-des-soviets.jpgAvril 1920. Depuis bientôt 3 ans la révolution de 1917 a renversé le vieux régime tsariste et un régime bolchevique a fini par s’installer. Lénine en est le penseur et Trotski l’acteur ou plutôt l’homme des basses œuvres.

 

Ce qui se passe dans la République Socialiste fédérative des Soviets Russes, peu le savent vraiment et les préjugés se déchaînent.

 

Albert Londres, grand reporter, alors en Egypte, part pour Moscou à la demande de l’Excelsior, son journal. Dans une fameuse série d’articles que publiera l’Excelsior, il racontera son périple et ses observations de la vie quotidienne et politique de cette vaste république.

 

Ce livre rassemble ces divers articles, que l’auteur a retouchés deux ou trois ans après leur publication originale. Il faut, pour les apprécier, se replonger en 1920 : cette révolution d’octobre faisait peur, renversait les certitudes. Certains faisaient dans l’anti-bolchevisme primaire, d’autres soutenaient le nouveau régime, mais personne ne savait ce qui se passait sur le terrain. Albert Londres rapporte donc un des tous premiers témoignages de l’intérieur de cette fédération rouge !

 

Mais au delà de la narration, ces articles indiquent aussi comment un esprit éclairé a perçu le pays après 3 ans de révolution. Le constat ne brille pas. La quasi famine pèse sur chaque habitant ; les paysans ne produisent plus au-delà d’une culture vivrière car le surplus ne leur est pas payé. L’industrie se délite, le peuple vend le moindre bibelot pour récolter quelques roubles.

 

La faillite de la culture démocratique, malgré le nom de la fédération, s’impose à travers le récit d’Albert Londres. L’organisation pyramidale des soviets, ne parvient pas à faire parler le peuple. Les révolutions sont faites au nom du peuple mais la classe dirigeante qui en émerge, décide rapidement,  que le peuple est plus un boulet qu’une force incitative.

 

Avec bientôt 90 années de recul, il est frappant de constater que ces articles décrivent déjà ce qui adviendra de ce grand pays au cours du siècle passé.

 

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2 août 2010 1 02 /08 /août /2010 08:23

tancrede-voituriez-les-lois-de-l-economie.jpgLe début est formidable : Corte, un homme de théâtre riche mais qui n’aime pas l’argent pour l’argent, emménage au troisième étage d’un cossu immeuble Hausmannien. Au cinquième vit Julien, trader sur les matières premières et sa femme Susanna, qui se rêvait comédienne. Le style plein d’humour et de références met en scène avec vivacité la vie et les aspirations de ces trois personnages.

 

Le trader ressemble à ces portraits que les médias ont popularisés lors de l’effondrement des banques. Les salaires dont la valeur absolue (1 million d’euros pour Julien) ne signifie plus rien, servent de comparatif avec les collègues. Le jargon, truffé d’anglicismes, compare les traders à des prostituées, des gagneuses. Le trader qui se croit invincible commettra pourtant une impardonnable erreur.

 

La femme délaissée par ce mari qui vit pour son travail, trouvera dans Cortes, un nouvel élan dans sa terne vie.

 

Bien écrit, le livre s’essouffle cependant rapidement. Dès que le style ne parvient plus à cacher les trous d’un scénario faiblard et bourré de caricatures, l’attention se relâche, l’ennui gagne et la fin, prévisible, soulage.

 

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8 juillet 2010 4 08 /07 /juillet /2010 08:52

Ce-que-je-sais-de-Vera-Candida---Veronique-Ovalde.jpg4 femmes. 4 générations, de la grand-mère à l’arrière petite-fille. 4 femmes frappées par le sort, vivant une difficile relations avec les hommes. 4 femmes en rupture de la chaîne familiale. De Rose Bustamente, Violette Bustamente, Vera Candida et Monica Rose vivent sans la reconnaissance de leur père. Ce père absent, ce géniteur honni, façonne le caractère de sa progéniture et de sa mère et les force à fuir.

 

Vera Candida s’échappe ainsi à quinze ans de son île natale, Vatapuna, que l’on imagine sise en Amérique du Sud et rejoint Lahoméria, ville moyenne sur le continent. Elle trouve refuge dans le Palais des Morues, foyer pour femme en détresse géré par une vieille Allemande. Véra y accouche de Monica Rose et se rêve sans passé, sans ce destin, sans cette fatelité qui frappe les femmes de sa famille.

 

Itxaga, un journaliste libre, lui donnera peut-être l’apaisement qu’elle recherche … ou pas, je vous le laisse découvrir.

 

J’ai ressenti dans ce livre un mélange de Trois femmes Puissantes de Marie Ndiaye et de Cœur Cousu de Carole Martinez., autant alors écrire que j’ai bien aimé et que je le recommande. Même si la puissance narratrice mériterait d’être plus soutenue et si parfois le fil du destin se transforme en gros cordon, je ne peux que reconnaître le plaisir que j’ai pris à dévorer ce roman.

 

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1 juillet 2010 4 01 /07 /juillet /2010 08:34

jakuta-alikavazovic-le-londres-louxor.jpgContrairement à ce que l’esprit vif mais peu réfléchi pourrait penser, le Londres-Louxor ne roule pas entre ces deux fameuses villes, mais accueille, à Paris, dans le quartier de l’Opéra-Comique, un cinéma. Aujourd’hui désaffecté, le lieu d’inspiration égyptienne avec bas-reliefs, papyrus et colonne, connut un crime non élucidé en 1931. Il devint cinéma porno dans les années 1970 avant de se transformer en un lieu d’accueil des réfugiés yougoslaves pendant la guerre des années 1990.

 

Dans cet univers baroque, l’auteur met en scène Esmé, de nom de plume Esme, une romancière qui n’écrit pas une ligne mais qui prête son nom à un auteur reconnu. Il y a aussi Anton, critique littéraire qui ne lit plus. Celui qui se fait appeler le Vice-Président, qui a un jour séduit la sœur de Esme et qui règne sur ce lieu et sur des affaires plus ou moins louches. Ariana, la sœur de l’héroïne, a disparu, brusquement et devient le fil conductyeur (le fil d’Ariane ?) de ce récit sans jamais y apparaître vraiment. A-t-elle un lien avec les quatre tableaux dérobés à la fondation Bürhle où elle assurait la comptabilité ?

 

Qui est donc ‘le Mime’, pilier du bar, qui englouti, mezcal après mezcal, et qui se dit mexicain ?

 

L’ouvrage dégage une atmosphère lourde comme une eau stagnante, emmitouflée dans les secrets et les non-dits. Il explore par petites touches un exil qui ne devient cependant jamais le cœur du livre. La communication entre ces êtres en rupture de leur passé ou de leur présent, en renoncement parfois, en quête souvent, ne m’a pas laissé une émotion extraordinaire. C’est pour moi un bon livre, mais pas un livre exceptionnel.

 

Ce livre était sélectionné pour le Prix du Livre Inter 2010.

 

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