Grâce à sa bibliographie souvent originale bien que de qualité littéraire fort variable, je suis attentif aux livres d’Amélie Nothomb. Parfois enchanté, souvent déçu, je lis sa publication souvent avec une bonne année de retard, après que le soufflé de la rentrée est retombé.
Voyage d’hiver a certainement du faire les beaux rayonnages de la rentrée 2009 et Amélie a probablement donné maintes interviews. Méritait-elle cette exposition médiatique ? Qu’on en juge.
Zoïle (ses parents attendaient une fille qu’ils voulaient prénommer Zoé), veut faire sauter un avion. Pourquoi donc ? Remontons le cours du temps. Le roman débute lorsqu’il se rend chez une romancière qui vient d’emménager pour lui proposer des solutions énergétiques. Deux femmes (Aliénor et Astrolabe) habitent un petit appartement glacial ; une magnifique malgré les couches de vêtements chauds et une attardée mentale. Evidemment, la romancière n’est pas celle que l’on croit ; Zoïle parviendra-t-il à faire céder son amoureuse ? Un bon trip dû à des champignons hallucinogènes aidera-t-il le héros ? Quel est donc ce symbolisme du A qui poursuit Zoïle ?
Il y a du bon dans ce roman et c’est ce qui fait la force d’Amélie Nothomb : De jolis noms, un sens prononcé des dialogues, de l’humour, une originalité du thème. Il y a du moins bon : tout le reste.
Ce livre est sans aucun doute celui que je préfère le moins (ou que je déteste le plus ?). Pour reprendre une idée d’un blogueur qui la tenait semble-t-il du Nouvel Observateur, je ne saurais trop conseiller à Amélie Nothomb qui affirme posséder un stock de romans, de ne publier que les meilleurs.
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