29 septembre 2009
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J'avais l'impression que ce scorpion me suivait. Depuis dix jours dans ce désert, à mille milles de toutes terre habitée, mon chameau avançait de dunes en dunes.
Chaque soir, ce bel animal, d'un noir légèrement moiré, se tenait au pied de mon sac de couchage. D'abord hostile, je le chassais en lui jetant du sable aux antennes puis je me rapprochais du feu.
Alors que la lune pleine, éclaireait ce soir l'immensité du désert et que la solitude ajoutait au fardeau de mon égarement, j'envie me prit d'apprivoiser ce scorpion. Je le regardais sans agressivité et, bientôt, je tendis la main pour le gratter derrière la tête, comme je l'avais si souvent prodiguer à mes chats.
Il me rendit brusquement ma caresse, une pique rapide, et je sentis que le sommeil me prenait.
Voir l'origine des désirs théicoles sur Désirs Théicoles : Poésie et loufoquerie autour d’une tasse de thé
Chaque soir, ce bel animal, d'un noir légèrement moiré, se tenait au pied de mon sac de couchage. D'abord hostile, je le chassais en lui jetant du sable aux antennes puis je me rapprochais du feu.
Alors que la lune pleine, éclaireait ce soir l'immensité du désert et que la solitude ajoutait au fardeau de mon égarement, j'envie me prit d'apprivoiser ce scorpion. Je le regardais sans agressivité et, bientôt, je tendis la main pour le gratter derrière la tête, comme je l'avais si souvent prodiguer à mes chats.
Il me rendit brusquement ma caresse, une pique rapide, et je sentis que le sommeil me prenait.
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